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Rénovation énergétique : le nouvel éco-PTZ attendu pour mars 2019

Dans la famille des prêts aidés, le prêt à taux zéro (PTZ) est de loin le plus plébiscité par les ménages qui se lancent dans l’acquisition immobilière. Moins connu et pourtant tout aussi intéressant, son cousin l’éco-PTZ permet de soutenir les travaux de rénovation énergétique. Pour relancer ce dernier prêt et le rendre plus lisible, le Gouvernement a décidé d’en proposer une version simplifiée dans le cadre du projet de loi de finances 2019.

Éco-PTZ : un prêt aidé presque méconnu

À son lancement en 2008, l’éco-PTZ avait séduit quelques 70 000 ménages. Désormais, seuls 24 000 éco-prêts à taux zéro sont délivrés chaque année depuis 2015. Il faut dire qu’entre les dispositifs méconnus, car peu mis en avant, ceux qui ont disparu, qui ont été prorogés ou dont les règles ont changé, il est parfois difficile d’y voir clair avec les aides de l’Etat. Pour cette raison, le Gouvernement a souhaité mettre en avant ce dispositif en le rendant plus simple et plus accessible. Un souhait porté par l’ancien ministre de l’Écologie, Nicolas Hulot, qui a depuis été repris par son remplaçant François de Rugy et par l’exécutif. Pour rappel, l’éco-PTZ est un prêt aidé qui permet d’emprunter jusqu’à 30 000 € sur 15 ans sans payer d’intérêts, pour financer des travaux de rénovation. Dans le cadre du projet de loi des finances 2019, le Gouvernement a fait le choix de prolonger ce dispositif de 3 ans soit jusqu’à la fin de l’année 2021.

Éco-PTZ 2019 : des conditions inchangées, mais plus de bénéficiaires

Dans l’ensemble, les conditions de l’éco prêt 0 % devraient rester similaires à celles de la version précédente. Le dispositif devrait toutefois s’aligner sur les critères d’éligibilité du CITE (crédit d’impôt pour la transition écologique) auquel il peut être cumulé. Un changement et non des moindres devrait toutefois permettre à plus de ménages d’en bénéficier. Alors que l’éco-PTZ était jusqu’alors réservé aux travaux entrepris dans les logements construits avant 1990, il concerne désormais toutes les habitations de plus de 2 ans. Même les constructions relativement récentes sont donc dorénavant éligibles. Qui plus est, alors que les propriétaires devaient s’engager à réaliser plusieurs travaux en même temps ou successivement, regroupés en un « bouquet », cette notion disparaît et la liste des travaux permettant de bénéficier de l’éco-prêt s’allonge. Le volet « recettes » des finances 2019 a été adopté le 23 octobre dernier en première lecture à l’Assemblée nationale, mais rien n’a encore été définitivement annoncé concernant la forme du CITE et de l’éco-PTZ dans leur version 2019. Si le nouvel éco-prêt est validé, les propriétaires pourront s’y appuyer pour leurs rénovations à compter de mars 2019. Janvier et février étant destinés à permettre aux banques d’intégrer les nouvelles conditions d’application dans leur système. Quant au Gouvernement, l’objectif de ce prêt revisité est ambitieux, atteindre le nombre de 500 000 logements rénovés par an.