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PTZ : quelles solutions pour améliorer la solvabilité des ménages ?

PTZ-nouveau-ancien-2019-réclamation-accessibilité-ménages Les taux bas et les conditions de financement plutôt favorables à l’heure actuelle permettent de compenser, au moins en partie, la hausse des prix de l’immobilier et la réduction des aides à l’accession. Mais jusqu’à quand ? LCA-FFB demande le retour du PTZ ancienne génération afin de booster la capacité d’épargne des ménages et de dynamiser le secteur de la construction.

Le PTZ recentré au profit de la construction dans les zones tendues

En 2018, le nombre de bénéficiaires du prêt à taux zéro a baissé de 27 % environ soit 123 477 prêts accordés en 2017 contre 90 000 seulement un an plus tard. En cause, le recentrage du dispositif qui se concentre désormais sur les zones A, Abis et B1, les plus tendues, pour un achat dans le neuf, à hauteur de 40 % du montant total du projet. Les zones B2 et C quant à elles, les plus rurales, ne sont éligibles au PTZ que pour un bien à rénover, à hauteur de 20 % du projet, et ce, jusqu’au 31 décembre 2019. Malgré ce repositionnement, le secteur de la construction affiche un net recul ces derniers mois, tant en ce qui concerne la construction de maisons individuelles que de logements collectifs. Face à ce constat, les Constructeurs et Aménageurs de la Fédération Française du Bâtiment (LCA-FFB) ont renouvelé auprès du Gouvernement, leur souhait de voir rétabli le PTZ dans sa version antérieure à 2018. Un PTZ fort, valable sur tout l’hexagone.

Vers un rétablissement de l’ancien PTZ ?

D’un côté, il y a la France urbaine, où les maisons sont construites en secteur groupé, quand elles ne sont pas remplacées par des logements collectifs. Dans ce cas, la vente est encadrée par un promoteur, et dite en Vefa (vente en l’état futur d’achèvement). Quant aux maisons bâties dans les petites communes, à la campagne, voire en zone péri-urbaine, les terrains sont souvent plus étendus et le cadre est défini par un contrat de construction de maison individuelle (CCMI). On parle alors de maisons construites en secteur diffus. Ce sont ces maisons qui ont la faveur des ménages dans les zones B2 et C, car elles sont généralement plus spacieuses et permettent de préserver le budget tout en bénéficiant de prestations confortables. Mais avec le recentrage du PTZ, les primo-accédants ne pourront plus compter sur le PTZ au-delà du 31 décembre 2019 pour faire construire à la campagne. Ailleurs, la suppression du dispositif devrait être effective en 2021. Selon la Fédération du Bâtiment, la disparition du PTZ serait un mauvais signal envoyé aux jeunes acheteurs que sont les primo-accédants. Et les taux bas ne seraient alors plus suffisants pour contenir la hausse des prix dans les grandes villes françaises notamment.