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Prêt à taux zéro : les zones rurales peuvent encore en bénéficier

Alors que le PTZ doit prendre fin en décembre 2019 dans les zones françaises B2 et C, les plus rurales, l’exécutif promet de laisser la discussion ouverte sur son éventuelle extension. Pour la fédération française du bâtiment, l’enjeu est de taille après avoir réussi à obtenir des fenêtres double vitrage qu’elles soient de nouveau éligibles au CITE. Un message porteur d’espoir pour les ménages les plus modestes, notamment en cas de remontée des taux d’intérêt.

Fin du PTZ dans les zones détendues en décembre 2019

En 2019, les primo-accédants et d’une manière générale, les particuliers n’ayant pas été propriétaires d’un bien immobilier durant les derniers 24 mois, pourront bénéficier du prêt à taux zéro (PTZ) sous certaines conditions de ressources. Ce droit s’étend aux logements neufs dans les zones tendues A, Abis et B1 jusqu’au 31 décembre 2021. Mais pour les zones B2 et C, il est prévu que le dispositif s’arrête en fin d’année 2019. Une mauvaise nouvelle pour les ménages modestes qui vivent dans des communes rurales et prévoient d’accéder à la propriété. D’autant plus que les prévisionnistes envisagent une remontée des taux d’intérêt d’emprunt progressive, mais bien réelle qui pourrait atteindre son plus haut niveau annuel durant l’été prochain.

Une aide à l’accession dans le neuf dans les zones rurales

Malgré les annonces initiales, le ministre de la ville et du logement, Julien Denormandie, s’est exprimé fin décembre en faveur d’une discussion autour du PTZ. Celle-ci devrait avoir lieu en début d’année et doit permettre de trouver une solution pour soutenir la construction dans les zones détendues. Pour la fédération française du bâtiment (FFB) présidée par Jacques Chanut, comme pour les sénateurs, l’objectif est d’obtenir une prolongation du PTZ dans les zones rurales, jusqu’en 2021 avec la même quotité que pour les zones A, Abis et B1. Un amendement a d’ailleurs récemment été déposé par le Sénat en ce sens. Alors que l’année 2017 avait enregistré quelque 430 000 nouvelles mises en chantier, 2018 n’a pas fait aussi bien avec 404 000 unités. Selon les estimations de la FFB, l’année 2019 pourrait adopter la même tendance à la baisse si rien n’est fait pour dynamiser le secteur de la construction. Seuls 377 000 logements devraient ainsi voir le jour l’an prochain. Dans ce contexte, les maisons individuelles sont les plus durement impactées. 30 000 logements pourraient ainsi ne pas voir le jour en 2019 à cause de la suppression du dispositif APL accession, mais aussi du recentrage puis de la suppression du PTZ en zones B2 et C dont une majorité de maisons. Nombreux sont les constructeurs qui ont d’ailleurs déjà enregistré une baisse de leur production de l’ordre de 15 % entre 2017 et 2018.