Devenez propriétaire
avec le prêt à taux zéro 2024 !

L’immobilier a toujours la cote après le déconfinement

 

Malgré la crise, les primo-accédants maintiennent leur projet d’achat immobilier

Malgré la crise, les primo-accédants maintiennent leur projet d’achat immobilierLa crise du Covid-19 et le confinement ne semblent pas avoir entaché l’intérêt des ménages français pour l’immobilier. Un sondage réalisé, début juin, indique que les porteurs de projet immobilier maintiennent leurs recherches, voire même les accélèrent. Et notamment les plus jeunes, souvent primo-accédants, âgés de 25 ans ou moins. La nature du bien a, quant à elle, évolué. Les ménages qui pouvaient être hésitants jusqu’alors axent désormais leurs recherches vers des biens plus grands, disposant d’un extérieur et pourquoi par un peu plus éloigné des villes cibles que prévu. Dans le contexte économique actuel, 41 % des Français ayant un projet d’achat immobilier ont pu le concrétiser ou en tous cas le maintenir. Mais pour 35 %, la crise du Coronavirus, la baisse d’activité et parfois le chômage partiel ont tout de même freiné les rêves de devenir propriétaire de sa résidence principale.

Malgré le durcissement des conditions d’octroi de crédit immobilier : les acheteurs sont au rendez-vous

Seuls 30 % des Français s’attendent à une baisse des prix de l’immobilier dans les mois à venir. Un critère important pour 26 % des futurs acquéreurs ayant dû reporter leur projet, qui préfèrent attendre pour voir l’évolution de la conjoncture. Il faut dire que, depuis le début de l’année, obtenir un crédit immobilier est devenu plus difficile. Et l’épidémie de coronavirus a fortement accentué le phénomène. Fin 2019, le Haut Conseil de Stabilité financière (HCSF) a, en effet, demandé aux banques de limiter les crédits accordés à une durée de 25 ans et de respecter un taux d’endettement strict des ménages de 33 %. Dès lors, certains primo-accédants et des ménages modestes pouvaient voir leur dossier refusé. Les taux d’usure toujours très bas, au-delà desquels les banques ne peuvent pas prêter, combinés à une hausse progressive des taux jusqu’en juin, ont même pénalisé des emprunteurs plus aisés, mais qui voyaient leur taux d’endettement s’envoler. Enfin, depuis le début de l’épidémie de Covid-19 en France, certaines banques se montrent plus réticentes à l’idée de prêter à des ménages ne disposant pas d’apport personnel ou travaillant dans un secteur menacé par les incertitudes économiques telles que l’hôtellerie ou le tourisme. Reste que pour l’heure et malgré le contexte, même si les demandes de financement sont encore en baisse de près de 39 % par rapport à juin 2019, les intentions d’achat repartent à la hausse et 23 % de nouveaux projets ont émergé.