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Le nombre de primo-accédants est en forte baisse

 

Les professionnels sont formels, les primo-accédants se font plus rares en ce début d’année. La tendance devrait se poursuivre et avoir un impact sur l’ensemble des transactions réalisées cette année. En cause ? Le prix de l’immobilier toujours très haut dans certains secteurs et des aides recentrées qui découragent les ménages les plus modestes. Coup d’œil sur la tendance.

 

Primo-accédant : profil et évolution au fil des ans

 
 

Le primo-accédant est celui qui réalise un achat immobilier pour la première fois. La définition diffère un peu dans le cadre de certains dispositifs comme le prêt à taux zéro (PTZ) qui considère également comme primo-accédants, les personnes n’ayant pas été propriétaires de leur résidence principale au cours des deux dernières années. Autrement dit, si vous avez acheté un appartement en vue d’un investissement locatif en 2015 et que vous êtes vous-même locataire de votre habitation principale en 2018, vous êtes considéré comme primo-accédant. Âgé de 34 ans en 2014 et 36 ans en 2015, les primo-accédants avaient en moyenne 38 ans en 2017. Si l’âge du premier achat ne cesse de reculer, le prix moyen du bien acheté évolue également. Il était de 231 421 € en moyenne en 2017, soit une évolution de +13 % en deux ans.

Durant les années 2015 et 2016, les primo-accédants représentaient 8 acheteurs sur 10. Mais cette tendance ne cesse de décroître. En effet, la part des nouveaux acquéreurs était de 60 % fin 2017, elle est désormais de 47 %. Le montant et la durée moyenne des crédits immobiliers sont eux aussi en chute libre. Les acquéreurs empruntent désormais 196 600 € en moyenne sur 235 mois contre 200 150 € sur 239 mois en décembre 2017.

 

L’importance des dispositifs d’aides pour chaque nouveau primo-accédant

 

Malgré les taux en baisse, les prix de l’immobilier rendent difficile l’accession à la propriété. De plus, le recentrage du PTZ et la disparition du dispositif APL Accession qui permettaient jusqu’à la fin 2017 de supporter cette augmentation n’y sont pas étrangers. En moyenne en 2015 et 2016, 61 % des primo-accédants disaient avoir bénéficié d’un dispositif d’aide pour réaliser leur investissement :

 

Sur la seule année 2016, 70 % des nouveaux acquéreurs ont bénéficié du PTZ. Pourtant, le prêt à taux zéro a été recentré en 2018. Les zones tendues A, A bis et B1 ne peuvent ainsi plus en bénéficier pour l’achat d’un logement ancien. Pour le neuf, ce sont les zones B2 et C qui sont en sursit puisque le dispositif n’est valable que jusqu’en 2020. L’APL accession quant à elle, a disparu depuis le 1er janvier 2018 pour toutes les acquisitions d’un logement neuf, y compris les constructions. Il est toujours possible de bénéficier du dispositif dans l’ancien jusqu’à la fin de l’année 2019 sous certaines conditions de ressources. Bien connue des locataires, l’APL aide également les ménages les plus modestes qui souhaitent acheter leur logement. Près de 50 000 ménages en profitaient jusqu’à présent pour faire construire ou acheter un appartement ou une maison dans le neuf.